Ces projections infographiques montrent la mutilation du paysage qu'engendrerait ce projet depuis plusieurs points de vues autour du massif forestier de Lanouée.

Aucun azimut ne serait épargné; depuis certains points, ces machines seraient visibles à plus de 30km.

 

Remarque:

seul le projet éolien de Dreyfus est représenté (17 aérogénérateurs de 180m), les autres parcs éoliens en covisibilité n'apparaissent pas sur ces montages.

16 MONSTRES DE BÉTON ET D'ACIER DE 186 mètres

Au-delà du caractère totalement inapproprié de ce projet industriel au cœur des biotopes de la forêt de Lanouée, ce sont les dimensions "hors normes" du parc projeté qui provoque la stupeur.

 

Il ne faut pas moins de la tour Montparnasse à Paris pour réaliser la hauteur démentielle des machines envisagées (16 "titans à hélices" modèle SIEMENS SWT 3.2-113).

Inutile de chercher à en voir dans la région, à ce jour il n'y en a pas. Les plus hautes machines visibles (c'est peu dire) et qui polluent la Bretagne font 150m en bout de pale.

Des 10nes de milliers de tonnes de Béton armé enfouies dans la forêt aux pieds de ces monstres d'acier.

Des centaines de milliers de tonnes de rocailles pour l'empierrement des accès et des plateformes qui draineraient en permanence plus de 300 ha de la forêt : ce projet prévoit 12.5km de voies d'accès dont 6.5 km de lignes existantes qui devront être réaménagées et 6 km de voies nouvelles à créer.

 

Les élus et autres qui ont permis, pour les uns et autorisé ce projet, pour les autres, l'ont-ils fait en conscience ?

Étaient-ils bien renseignés sur les réelles conséquences qu'engendrerait ce projet ? 

 

 

Le panorama du camp des Rouëts mutilé.

Une aberration de plus dans ce dossier qui ne cesse de les cumuler.

Le Camp des Rouëts, une motte castrale du Xéme siècle, richesse historique et patrimoniale situé sur la commune de MOHON se trouve impacté en 1ère ligne à seulement 1640 mètres.

La discordance est totale  entre ce projet industriel éolien hors d’échelle et ce trésor archéologique du centre Bretagne  qui lui fait face dans son écrin naturel de verdure jusqu’alors préservé.

 

L’état enfreint ses propres lois et foule aux pieds la double protection dont bénéficie le Camp des Rouëts :
1- le camp des Rouëts est un Site Classé par arrêté du 22 septembre 1975 (1 ha 91). Label officiel français, au titre de la loi du 2 mai 1930, codifié dans les articles L. 341-1 à 22 du code de l'environnement français lors de sa création par l’ordonnance du 18 septembre 2000.
2- Camp des Rouëts (cadastre YI 120, 129 à 131) : inscription à l'inventaire des monuments historiques par arrêté du 22 juillet 1975 - code du patrimoine  Article L621-25.

 

Il apparait évident qu'aucune contrepartie ne sera de nature à compenser un préjudice patrimonial incommensurable.